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http://www.pee-lr.fr/experimenter/video-barcamp

Pourquoi j’utilise Creative Commons

Interview de Laurent Marseault, Animateur d’Outils Réseaux


Sur le web, les questions de droits d’usage sont mal connues.
Par défaut le contenu d’un site ne peut pas être recopié et réutilisé. Sauf mention explicite l’autorisant, les sites publics produits par des acteurs publics ne peuvent pas être réutilisés en citant simplement l’auteur, le site et la licence des contenus.
Pourtant beaucoup d’auteurs de blogs associatifs, de personnels, ou de collectivités sont favorables à un accès élargi à la culture et à la connaissance.

Pour faciliter la compréhension des enjeux, diffuser les pratiques qui élargissent les libertés nous avons créé un portail, répertoire de ressources sur les licences Creative Commons et la réutilisation de contenus
Nous entamons ici une série d’interviews visant à faire connaître des pratiques de personnes qui font le choix d’encourager ces droits d’usages élargis.
Michel Briand, élu à la ville de Brest


...Lire l'interview de Laurent


Pourquoi j’utilise Creative Commons sur mon site ?


Interview de L, interview de Laurent Marseault, Animateur d’Outils Réseaux, association qui dont l’un des objectifs dest ’initier et d’accompagner les pratiques coopératives, en s’appuyant sur des outils Internet.
1) Tout d’abord peux tu présenter "Outils-Réseaux" ?

Outils Réseaux est une petite association dont l’objet est d’aider les communautés humaines à coopérer en utilisant notamment des outils informatiques. Elle est issue d’expérimentations que nous avons menées depuis prêt de 10 ans au sein de structures associatives et de rencontres entre animateurs pédagogues et informaticiens.

Les premiers cherchaient des trucs pour améliorer le fonctionnement de leurs groupes, en présence et à distance, groupes de personnes souvent rétives à l’informatique et outils web « diaboliques » ; les seconds proposant des outils coopératifs censés résoudre les problèmes des animateurs.

De cette rencontre est née « Outils-Réseaux » : l’affirmation que les outils coopératifs n’existent pas mais qu’il s’agit plutôt de techniques singulières d’animations de groupe que nous pourront ensuite amplifier par des outils informatiques. Le fait de travailler à des outils toujours plus simples afin qu’ils soient au service des humains et le plus transparents possibles.

Bref, coopération, biens communs, yeswiki, autonomisation, pédagogie, TIC, accompagnement pourraient être les quelques mots caractérisant Outils-Réseaux.

2) Pourquoi proposer une licence Creative Commons pour des ressources de formation habituellement gardées en privé ?

D’une part, cela nous semble aller de soi lorsque l’objet est la diffusion, l’éducation populaire, l’accession au plus grand nombre, la vulgarisation...

Ensuite, le contenu de nos formations est mouvant, évolutif, il s’enrichit des interactions que nous avons avec les communautés que nous accompagnons. Comment pouvons-nous nous les approprier ? L’acte de formation consiste à donner du pouvoir à l’apprenant, à lui donner les capacités de s’approprier mais aussi de transformer, critiquer, améliorer notre simple état de réflexion « en l’état actuel de nos connaissances ». Toute démarche respectueuse de la personne arrive tôt ou tard à cette posture.

Enfin, imaginons que les personnes qui ont stabilisé l’alphabet aient mis un copyright sur leur invention... Nous serions bien avancés.
Ce qui fait société réside en ses communs. Il est grand temps de le ré-affirmer

3) Est ce que les personnes sont sensibilisées au droit des contenus publiés ? Comment cette proposition est-elle perçue ?

Oui, une de la dizaine des conditions qui nous semblent fondamentales pour qu’un groupe collabore réside en la clarification des conditions d’utilisations des contenus élaborés collectivement, des productions de l’intelligence collective. Les licences de type Créatives Commons aident à expliciter la réelle envie de collaboration.

C’est ainsi que ce point est systématiquement abordé. C’est à la fois fondamental pour créer des conditions de coopérations mais il y a aussi un vrai travail de sensibilisation autour de ces dimensions qui sont souvent simplement ignorées.

4) Quel retour après quelques années de ces pratiques collaboratives ouvertes ?

Cela peut sembler contre-intuitif mais le fait de mettre nos contenus de formations, logiciels mais bientôt nos modes de fonctionnement soient sous licences libres nous a enrichi... D’une part au travers des nombreux échanges des personnes qui nous on rencontré au travers de nos contenus largement diffusés. D’autre part, parce que de nombreuses personnes qui souhaitent travailler avec nous, nous sollicitent car ils en veulent plus que ce que nous avons mis à disposition sous forme de de biens communs.

Une prof de marketing et communication m’avais prédit que nous irions dans le MUR avec ce type de posture. Nous sommes fier de pouvoir affirmer que c’est exactement l’inverse. Nous pensons souvent à elle ;-)

Enfin, ce qui fait bien plaisir c’est de voir que beaucoup de structures adoptent volontiers ce type de posture et y voient une mise en cohérence entre les jolis mots qui remplissent les chartes et autres jolis textes avec des actions des plus concrètes.

5) Quels sont pour toi les freins pour une association à élargir les droits d’usages ?

D’abord l’ignorance de ce type de licences. Ensuite un joli formatage calqué sur les modèles économiques cyniques et suicidaires : j’invente un truc, je le protège pour fabriquer de la rareté afin d’espérer avoir le monopole des ventes et donc des profits associés. Et on se trouve avec des richesses énormes en terme de savoirs, de pédagogie, d’innovations, de solutions... qui disparaissent avec les structures qui les ont générées ; l’enfant meurt avec les parents qui n’ont pas choisi la liberté pour leur progéniture. Quels gâchis.

Pour nous, ce qui sépare notamment l’Economie Cynique et Suicidaire (ECS) de l’Economie Sociale et Solidaire (ESS) c’est la posture de coopération versus concurrence, licences libres versus licences propriétaires, bénéfices individuels versus bénéfices collectifs...

Il serait donc logique que les associations soient des militantes des licences libres.

6) Quelles sont les raisons qui font choisir une licence CC par une association ?

Le fait de comprendre qu’une des principales fonctions de l’associatif réside en sa fonction exploratoire. L’association c’est quelques personnes qui se rassemblent pour inventer et tester des réponses face à un problème perçu collectivement. L’associatif est ainsi un des lieux d’invention de nos sociétés. Si ces inventions sont brevetés, les associations contribuent à la marchandisation du monde, s’ils créent du biens communs, ils contribuent à consolider des lieux d’espoirs et à s’inscrire dans des logiques résolument sociales et solidaires. C’est souvent assez cohérent avec leurs objets.

Quelques lignes pour me présenter

Fils de paysan ligérien, biologie, éthologie, archéologie, naturaliste, équipier de l’année chez Mac Donald, animateur nature, amoureux, père de 3 filles, pompier volontaire, résolument vivant et 42 ans ce soir.

Pour en savoir plus sur la bête : http://www.mondequibouge.be/index.php/2011/04/lere-fabrique-t-elle-des-ne%CC%81vrose%CC%81s/
Pour en savoir plus sur Outils-Réseaux : et aller y piller et photocopiller les contenus de formations
- quelques structures accompagnées qui ont bien intégrées les logiques Créatives Commons :

http://www.tela-botanica.org réseaux des botanistes Francophones
http://www.onem-france.org observatoire naturaliste des écosystèmes méditerranéens
http://www.ecorem.fr Espace Collaboratif de Ressources sur l’éducation à l’environnement en Méditerranée
Voir aussi sur le sujet :

Pourquoi j’utilise Creative Commons (1) interview de Catherine Guevel Animatrice de Médiablog dans les lycées en Bretagne
et le portail sur Creatives communs et les contenus réutilisables
[1] Ce portail initié fin mars 2011 compte 120 fiches. C’est un wiki, il est ouvert à vos contributions : http://intercoop.info/index.php/Portail:Creative_Commons
Posté le 19 mai 2011 par laurent, Michel Briand
©© a-brest, article sous licence creative commons cc by-sa

http://www.a-brest.net/article7739.html


Le Labo de l’économie sociale et solidaire (ESS)

Publié le 18 septembre 2013

L’association Outils-Réseaux dynamise le partage des biens communs.

Biens communs, circulez ! Les biens communs, s’ils ne sont pas aussi chers que les diamants, sont en revanche bien plus précieux. Mais à la différence de beaucoup de ressources dont la (grande) valeur dépend de leur rareté, les biens communs doivent être multipliés, enseignés, partagés afin de se propager dans la plus grande abondance.

Outils-Réseaux développe des services informatiques et d’animation pour livrer les clefs de la coopération, du partage, bouleverser nos structures organisationnelles, bref, stimuler l’innovation.

...Lire la suite


Il faut accorder plus de place aux expérimentations.


Le projet Outils-Réseaux est la création de plusieurs acteurs engagés dans le champ de l’éducation et de l’animation environnementale. Réunis dans un réseau sectoriel, Tela Botanica, le Réseau Ecole et Nature, les Ecologistes de l’Euzière et l’Apieu développent ce que Laurent Marseault, directeur de l’association, appelle la fonction exploratoire de l’Economie Sociale et Solidaire (ESS). Cette fonction permet à cette économie de pouvoir envisager du neuf, le créer, et l’intégrer dans ses pratiques au service de son développement. Et c’est bien cette capacité à imaginer qui a permis aux salariés de cette structure de formaliser, à la fois, le catalogue des formations, les modes de transmission spécifiques (animation et mise à disposition des contenus en licence ouverte Creative Commons) et les modes de gestion novateurs de la structure. Cette nécessité d’explorer de nouvelles voies de structuration et de développement s’est accrue en constatant les évolutions rapides de l’informatique et de l’internet participatif désignées sous le terme web 2.0.

Parce que l’expérimental mêle pratique et théorie, les membres d’Outils-Réseaux sont leurs propres cobayes et militent pour une autre entreprise dans laquelle le tryptique Politique-Gouvernance-Outils est pensé pour établir un écosystème cohérent. Le bien-être des salariés est primordial. Tous les membres de l’association reçoivent le même salaire quel que soit leur poste. Ils privilégient l’horizontalité des responsabilités et des prises de décision. De plus, l’association pense développer des liens non monétaires avec d’autres structures, basés sur des échanges de services ou sur une monnaie complémentaire.

La coopération externe.


L’apport des personnes extérieures au projet a également permis à la boule de neige de grossir, les "anges gardiens", comme les nomme Laurent Marseault. Ce sont les partenaires, des syndicalistes, des partis politiques, des personnes impliquées dans des réseaux qui apportent une critique et qui permettent à l’équipe de se rendre compte de la pertinence ou non de telle ou telle innovation sociale expérimentée et vice versa, de leur transmettre les initiatives similaires qui pourraient faire l’objet d’un rapprochement. Par exemple, développer des outils qui favoriseront la démocratie participative, les rapports entre élus et citoyens pour une meilleure prise en compte des revendications locales.

Après cinq ans de diverses prospections, Outils-Réseaux propose quatre services dont deux sont sources de revenus. Ce sont les formations (animation de projets coopératifs, ateliers techniques pour utiliser tel ou tel outil informatique en fonction des besoins : introduire plus de participatif, de coopération, etc.) et l’accompagnement de projet (pour les structures qui ont besoin d’intégrer certains outils pour se développer). Les deux autres activités permettent aux deux premières de constamment gagner en qualité ou/et en quantité. Il s’agit du laboratoire recherche-action ou comment améliorer les outils, les formations et la dissémination des contenus.
L’archipel de la coopération.

Outils-Réseaux, à travers ses formations et ses sujets de réflexions, se fait le relais du concept développé par Edouard Glissant, l’archipellisation comme mode d’organisation. Reprenant la métaphore insulaire, non pas comme décrivant des entités isolées et évoluant selon leurs propres règles, mais comme un ensemble de petites structures indépendantes dont la capacité de développement repose sur la coopération, la mutualisation. Un réseaux de petites structures agiles et flexibles reliées entre elles par des outils conviviaux. Ivan Ilitch considère comme conviviale "une société dans laquelle les technologies modernes servent des individus politiquement interdépendants, et non des gestionnaires". Cet esprit fait son chemin. Quand l’association présentait son projet, les acteurs conventionnels misaient sur un échec : une idée, ça ne se partage pas, ça se garde. Seulement les mentalités évoluent. Pour Laurent Marseault, le modèle des franchises et de " l’Economie Cynique et Suicidaire " est dépassé. Il est temps d’affirmer ses racines mais aussi de considérer tous nos dénominateurs communs. Ainsi se construit la coopération.

En la matière, l’ESS doit évoluer. La force de l’Economie sociale et solidaire, c’est le projet futuriste et moderne qui lui est intrinsèque. Ce secteur est un laboratoire qui lie projets politique, économique, social et produit par conséquent du bien commun. Le diffuser est également un défi de taille. Le directeur d’Outils-Réseaux insiste bien : l’ESS produit du bien commun, mais pour faire en sorte que sa propagation soit optimale, il faut que ses structures évoluent dans leur mode de fonctionnement afin d’intégrer ce partage et cette volonté de coopérer comme étant organique. D’expérience, les réseaux qui durent sont ceux qui fabriquent du bien commun. " On peut tout donner et continuer à vivre ", parce que chacun se l’approprie et le fait évoluer à sa manière, le donneur n’est pas condamné.

L’économie sera sociale et solidaire, ou elle ne sera pas.

Source : http://www.lelabo-ess.org/?L-association-Outils-Reseaux


Outils-Réseaux à divergence-fm


Présentation du Gratos du mois et des prochaines rencontres MousTIC sur Divergence numérique (22:38ème minute), magazine hebdomadaire sur les logiciels libres de Divergence FM.



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Carnets de Campagnes de France Inter


29 juin 2012 : un petit mot sur Outils-Réseaux et le Gratos du mois, dans l'émission Carnets de Campagnes de France Inter à écouter à la 14ème minute!



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On passe au YesWiki

M moilamain,Source: Annonce des ressources permaculturelles

Bonjour sous le soleil de Montpellier...


Sébastien et moi-même, tous deux équipiers du projet Ressources-permaculture.fr, étions présents au "gratos de février" de l'association Outils-Réseaux.
Cette association a pour objectif d'initier et d'accompagner les pratiques coopératives, en s'appuyant sur des outils Internet.
Elle propose tous les vendredi de fin de mois, une journée de rencontres et d'échanges réciproques de savoirs, informelle et gratuite, sur les outils et méthodes pour coopérer.

Ça tombe bien, c'est exactement le but de notre action !


Pour nous, il s'agissait de découvrir le YesWiki. C'est un moteur de wiki libre, modulaire, sous licence GPL qui permet de créer et de gérer un site Internet.
YesWiki étant particulièrement destiné aux groupes souhaitant se doter d'un outil pour coopérer via Internet, nous avons trouvé là une belle opportunité de faire évoluer notre site internet.

Nous sommes donc reparti de cette journée avec un nouveau site en cours de développement, qui sera provisoirement hébergé à cette adresse : http://site-coop.net/permaculture

Quels seront les bénéfices ?

  •  la possibilité est donnée à chacun de pouvoir directement modifier le contenu du site (par simple double-clic dans la fenêtre !)
  •  nous gagnerons en indépendance, nous ne dépendrons plus du géant Google !
  •  simplicité rime avec beauté... et avec efficacité ! Mais pour cela, les administrateurs du YesWiki devront s'y exercer pour une bonne prise en main.

Et à terme ?

Le wiki Ressources-permaculture.fr sera VOTRE wiki !!!

Pour participer au projet de permaculture, rejoindre l'association, le collectif, vous pouvez nous contacter et donner vos idées...

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Outils Réseaux, les experts en outils et usages coopératifs

Par Lilian Ricaud, consultant-formateur

L’association “Outils-Réseaux” anime le projet “Outils-Réseaux” et mène des actions pour initier et accompagner les pratiques coopératives, en s’appuyant sur des outils Internet.

L’histoire d’Outils Réseaux est elle même intéressante. Né d’une collaboration entre plusieurs associations, qui ont décidés de mutualiser le développement leur outils informatiques, le projet outil réseaux a été porté par Tela Botanica, une association qui pilote un réseau collaboratif de botanique, avant de devenir un projet autonome sous forme d’association en 2008.

Ce qui est intéressant avec Outils-Réseaux c’est que sans grands mots, sans baratin ils mettent directement dans le bain, pratiquant ce qu’ils prêchent pour créer une atmosphère de collaboration et de partage entre les étudiants où chacun s’enrichit des expériences des autres.

Leur bon esprit est contagieux et on repart des formations avec de l’enthousiasme et des idées plein la tête.

La philosophie de partage, dans l’esprit du logiciel libre est appliquée jusqu’au bout puisque les contenus de formations dispensées par Outils-Réseaux sont tous disponible gratuitement sur leur site et librement réutilisables.
J’aurai donc le plaisir et l’honneur de réutiliser une partie de ces contenus pour les formations que je propose, et je participerai à enrichir la base de contenus déjà présent en rajoutant des contenus de mes propres formations.

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Outils-Réseaux : outils pour faciliter les pratiques coopératives


Par Thot Cursus, site sur la formation et la culture numérique

Outils-Réseaux est un projet initié par des associations qui ont une longue pratique de la structuration de réseaux coopératifs s'appuyant sur les TIC.

C'est aussi une structure ouverte, qui propose des outils pour créer ou renforcer vos propres réseaux coopératifs.

Le site d'Outils-Réseaux est un wiki, auquel il est possible de participer pour enrichir les contenus. On y trouvera en particulier de nombreux contenus de formation, mis à disposition sous licence Creative Commons par les formateurs qui accopagnent les demandeurs dans l'amélioration de leurs fonctionnements en réseaux.

Ces contenus de formation sont répartis en quatre rubriques :

Tutoriels : nombreux tutoriels pour utiliser des outils tels que le wiki, la messagerie, un logiciel de retouche d'image (Gimp), un logiciel de publication (Scribus), créer un site sous Spip...

Usages : il s'agit là de choisir les outils les plus adaptés aux besoins et utilisations prévues. Voir par exemple "Quels outils pour quels groupes", "Les outils du télétravailleur".

Concepts : le point sur quelques notions essentielles aux pratiques coopératives : les logiciels libres, le Web 2.0, le fonctionnement en réseau, mais aussi des aspects plus techniques : les flux RSS, la charte graphique...

Méthodologie : Une démarche pour créer ou consolider un réseau, une fiche méthodologique pour monter des projets TIC.

Ces ressources ne s'embarrassent pas de fioritures, et certains les trouveront un peu succinctes. Néanmoins, le principe de mutualisation permettra de couvrir à terme tous les aspects des pratiques coopératives s'appuyant sur Internet.

Il est également possible de faire appel aux formateurs du réseau Outils-Réseaux pour obtenir une formation en présentiel qui vous permettra d'adapter ces contenus très généraux à votre situation particulière. Les tarifs sont très doux.

Une initiative qui concrétise et met à la disposition du plus grand nombre des années de travail et de recherche sur le fonctionnement en réseau. Utile à tous les responsables associatifs, aux membres des coopératives scolaires, et à tout groupe souhaitant améliorer son fonctionnement dans un esprit coopératif.

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Groupes, à vos claviers ! Des dossiers en ligne pour mieux connaître l'écriture collaborative

Par Thot Cursus, site sur la formation et la culture numérique

L'Écriture collaborative, un dossier publié sur le site de l'association Outils-réseaux est riche d'informations et pourrait assurément servir d'introduction aux outils et aux procédures de l'écriture collaborative en ligne.

On y souligne l'importance de l'aspect social et de la dynamique de groupe dans le processus de l'écriture collaborative, et la nécessité de l'implication des participants. Ou, à tout le moins, d'une partie des participants, puisque dans une vidéo sur la coopération, captée lors d'une formation donnée à Brest l'an dernier, le président de l'association, Jean-Michel Cornu, indique que la proportion des gens qui participent activement et de manière visible à un travail collaboratif est assez restreinte et peu variable : 10% environ mais parfois jusqu'à 40% du groupe si l'animation est bien faite. Un plus grand pourcentage participe sans réaction apparente immédiate ; ces personnes n'en sont pas moins des acteurs effectifs de la collaboration, d'une manière différée.

Dans le dossier, Frédéric Renier et Émilie Hullo ont rassemblé un grand nombre de ressources et d'informations dans trois fiches multimédias où sont présentés sommairement les outils, les procédures, des tutoriels et une grande quantité d'hyperliens sur les trois étapes de l'écriture collaborative.

D'abord, ce sont les moyens qui peuvent servir à faire démarrer l'écriture en collaboration, une activité complexe, à l'aide de logiciels gratuits en ligne dont on peut notamment se servir pour la prise de notes en commun. Ce type d'outils en ligne, les pads, sont constitués d'une page de rédaction sur laquelle un code-couleur est attribué à chaquerédacteur, couplée d'une interface de tchat où les participants peuvent laisser des commentaires à l'intention du groupe, au fur et à mesure du travail de rédaction en mode synchrone. Les éditeurs en ligne Etherpad, Framapad et PiratePad en sont des exemples. Une timeline permet de reconstituer chaque moment de la rédaction, par auteur. On présente notamment, dans cette partie de l'article, un tutoriel clair et complet, réalisé par Robert Delord, que l'on peut également retrouver sous forme de texte illustré ou de pdf à télécharger sur le blogue Latine Loquere.

Une deuxième fiche présente l'étape suivante de l'écriture collective. On y suggère de réaliser, en commun, un brainstorming avec les outils de création de cartes mentales pour mettre sous forme visuelle tout ce qui devra être écrit par la suite. Dans la fiche de cette étape, on explique les outils Freeplane et Freemind et il y a des liens vers des tutoriels sur leur utilisation. Pour une introduction aux cartes mentales en enseignement, voir aussi cet article précédent sur Thot-Cursus ici)

La rédaction proprement dite représente la troisième étape du processus. Certains autres outils en ligne sont présentés dans le dossier d'Outils-Réseaux, avec une courte vidéo de présentation sur Google Docs et un tutoriel pour l'utilisation de YesWiki ou de Wikini, outils qui peuvent se prêter à la rédaction en commun de documents textuels auxquels on peut ajouter du contenu multimédia.

En outre, le dossier d'Outils-réseaux présente un compte-rendu de formation où l'on peut voir très concrètement comment peut s'organiser l'écriture en commun. Le dossier se termine avec un pearltrees de liens vers des articles sur d'autres outils d'écriture collaborative en ligne, comme le réseau social Zopler.

Des outils et des formations complémentaires


L'association Outils-Réseaux offre des formations diverses sur le travail collaboratif dont plusieurs contenus sont mis gratuitement à la disposition du public internaute sur le site, sous licence cc. En outre, pour le public se trouvant autour de Montpellier, il est possible de participer gratuitement à des journées de rencontres et d'échanges informels sur les outils et les méthodes de coopération ; ce sont les Gratos du mois qui ont lieu tous les quatrièmes vendredis du mois, la prochaine rencontre étant le vendredi 27 juillet, date à laquelle on traitera de cartographie participative.