Le béhaviorisme
Auteur de la fiche :
Emilie Hullo, Outils Réseaux
En introduction :
Fondé par le spécialiste de psychologie animale Watson (1913) dans le prolongement des recherches sur le conditionnement animal menées dès 1889 par le scientifique Russe Pavlov, le béhaviorisme fut développé par les psychologues américains Holland et Skinner. A partir d'expérimentations menées sur des rats et des pigeons, Skinner a tenté de démontrer que le comportement pouvait être façonné en fonction des réponses souhaitées (« reinforcement theory »). Partant du postulat que tout comportement résulte d'un apprentissage, ce courant sattache à l'étude des comportements manifestés par l'individu. Il sintéresse aux résultats observables (l'environnement et le comportement) plutôt quaux processus dapprentissage.
Mots clés :
Présentation du concept abordé :
Les connaissances sont considérées par le béhaviorisme comme une réalité externe objective que lapprenant doit assimiler et reproduire et l'apprentissage comme le résultat d'un conditionnement qui peut prendre deux formes : le « conditionnement classique » et le « conditionnement opérant ».
Le conditionnement classique (pavlovien) consiste à déclencher un comportement « répondant » c'est-à-dire produit de manière involontaire par l'individu en réponse à un stimulus. En administrant le bon stimulus, l'enseignant(e) obtient une modification du comportement chez l'apprenant. Le conditionnement classique se base sur l'expérience bien connue du chien de Pavlov qui se déroule en trois étapes. La première étape consiste à produire un stimulus qui va déclencher par réflexe un comportement chez l'animal : lui présenter de la nourriture (« stimulus inconditionnel ») déclenche sa salivation (« réponse inconditionnée »). La seconde consiste à émettre un son de cloche (« stimulus neutre ») précédant à chaque fois la présentation de la nourriture. La troisième étape se caractérise par l'obtention du résultat souhaité : après une certaine quantité de répétitions de ces séances le son de cloche déclenche par lui-même la salivation (« réponse conditionnée ») chez le chien.
Le conditionnement opérant consiste quant à lui à produire un comportement volontaire à l'issue de l'apprentissage. Ce comportement s'effectue au travers de variables de contrôle : « le renforcement positif », « la punition positive », « le renforcement négatif » et « la punition négative ».
Le conditionnement classique (pavlovien) consiste à déclencher un comportement « répondant » c'est-à-dire produit de manière involontaire par l'individu en réponse à un stimulus. En administrant le bon stimulus, l'enseignant(e) obtient une modification du comportement chez l'apprenant. Le conditionnement classique se base sur l'expérience bien connue du chien de Pavlov qui se déroule en trois étapes. La première étape consiste à produire un stimulus qui va déclencher par réflexe un comportement chez l'animal : lui présenter de la nourriture (« stimulus inconditionnel ») déclenche sa salivation (« réponse inconditionnée »). La seconde consiste à émettre un son de cloche (« stimulus neutre ») précédant à chaque fois la présentation de la nourriture. La troisième étape se caractérise par l'obtention du résultat souhaité : après une certaine quantité de répétitions de ces séances le son de cloche déclenche par lui-même la salivation (« réponse conditionnée ») chez le chien.
Le conditionnement opérant consiste quant à lui à produire un comportement volontaire à l'issue de l'apprentissage. Ce comportement s'effectue au travers de variables de contrôle : « le renforcement positif », « la punition positive », « le renforcement négatif » et « la punition négative ».
Résumé, traits caractéristiques :
Le mode de travail pédagogique sur lequel est basé le courant béhavioriste est un mode réactif. Lapprenant est perçu comme un réceptacle dans lequel lenseignant déverse ses informations. Il écoute, observe et tente de reproduire ce que lui dispense l'enseignant qui est celui qui possède le savoir. L'apprentissage repose ainsi principalement sur lexposé magistral, la pratique répétée et le découpage en petites unités logiques de l'enseignement afin de faciliter la mémorisation des savoirs et savoir-faire.