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Parmi les atteintes à l'environnement, la perte de la biodiversité constitue un phénomène irréversible qui touche l'ensemble de la planète terre. La prise de conscience de cette catastrophe est au cœur des congrès de Rio à Kyoto et dernièrement à Paris. Au delà des discours, il convient d'agir concrètement en mobilisant l'ensemble de la société civile.
Pendant le même temps, on constate, tout particulièrement en France, la quasi disparition de l'enseignement et de la recherche relative aux sciences de la nature (botanique, zoologie, entomologie...)
Les professionnels de ces disciplines (enseignants, chercheurs) partent à la retraite sans que soit assurée la continuité du transfert de leurs compétences.
De nombreux jeunes, motivés par les thématiques environnementales, ne trouvent pas de cursus adaptés à leurs aspirations ni de débouchés pour exercer leurs talents.
Les pouvoirs publics, depuis des années ne montrent pas d'intérêt réel pour la protection et la connaissance de la flore et des milieux naturels (retards du programme Natura 2000, nombreuses associations de protections ou d'éducation à l'environnement en difficultés...)
Les organismes publics chargés de la connaissance et de la protection de la nature (MNHN, Conservatoires Botaniques...) manquent de moyens et ne savent pas exploiter les ressources des réseaux naturalistes.
Le développement récent des TIC n'a pas eu d'impact directe sur ces phénomènes, et le Web francophone est très pauvre en contributions naturalistes. Les sites accessibles traduisent bien souvent la seule indigence des moyens techniques, humains et financiers accordés au sciences de l'environnement.
Dans ce contexte difficile, il s'agirait de créer une dynamique nouvelle, fortement ancrée dans la société civile, visant à rehausser le niveau de prise en compte de la botanique et utilisant massivement les nouveaux moyens des TIC
Aire géographique : l'ensemble du monde francophone
Délimitation thématique : la botanique (floristique, systématique, écologie, protection, connaissance, éducation...), restreinte à la flore sauvage
Acteurs
- botanistes amateurs (environ 5 000) et associations naturalistes (une centaine),
- les étudiants de tous niveaux intéressés par les sciences de la nature,
- botanistes professionnels et leurs structures d'accueil dans les domaines de la recherche, de l'enseignement, de la protection et de la connaissance de la flore
- les collectivités territoriales et les organismes publics ayant une mission en rapport avec l'environnement,
Relations
Il y a très peu de relations entre les étudiants, les professionnels et les amateurs concernés par le champ de la botanique. Le lien principal est constitué par les associations de dimension régionale. Pas de société botanique de dimension nationale véritablement importante (moins de 1000 adhérents pour la plus grosse)
Participer aux mouvements en faveur de la connaissance et et de la protection de la biodiversité en impulsant une nouvelle dynamique centrée sur le développement de la botanique sous toutes ses formes dans le contexte du monde francophone.
Créer un réseau de communication et d'échanges basé sur l'usage des TIC entre tous les botanistes francophones, permettant de regrouper les initiatives individuelles et collectives en faveur du développement de la botanique.
- créer un portail de la botanique occupant la première place sur la toile francophone
- se doter d'outils de communications et d'échanges permettant de toucher le maximum de personnes concernés par la botanique, quelque soit leur statut social ou leur situation professionnelle
- encourager le montage de projets collectifs de dimension nationale et internationale reconnus pour leur valeur scientifique et leur utilité sociale
- exercer des pressions sur les pouvoirs publics et tous les acteurs de la société civile en faveur de la reconnaissance de la botanique et des sciences naturelles
En cas de réussite, on peut raisonnablement penser que l'impact du projet sur la protection de la biodiversité sera effectif au travers des projets qui seront réalisés
Pas de risques en cas d'échec, sinon le maintien de la situation actuelle
Un groupe de travail constitué de représentants de trois associations botaniques, animé par une personnes ayant une expérience en matière de TIC. Ce groupe est auto-finalisé, dans la mesure ou il décide du projet et le conduit lui-même
Pas de financement initial, mais du temps bénévole. Il est envisagé d'embaucher rapidement un informaticien pour ouvrir le site Internet du portail. Le projet sera centré sur Montpellier, en relation avec l'Institut de Botanique de l'Université Montpellier II.
Un an pour préparer le projet : rédaction d'une charte, rédaction de statuts associatifs
Un an pour lancer le portail informatique
- expérience inspiratrice : le réseau d'éducation à l'environnement École et Nature : http://www.ecole-et-nature.org
- les travaux de Jean-Michel CORNU sur le travail collaboratif : http://www.cornu.eu.org/texts/cooperation
- la cathédrale et le bazar (expérience Linux) : http://www.linux-france.org/article/these/cathedrale-bazar
- facteurs de succès des communautés de pratiques en entreprise http://sig.levillage.org/index.php?p=589
Pour mettre en place le réseau et mobiliser les moyens, il est nécessaire de créer une association loi 1901 qui en assurera la gestion. Elle sera régie par des statuts, alors que l'ensemble du réseau sera organisé autour d'une charte.
- création d'une association : elle est nécessaire pour être doté d'une personnalité morale capable de mobiliser des moyens financiers et de représenter le projet vis à vis des autorités publiques
- l'association sera semi-fermée : les membres de l'association, seront peu nombreux et si possible regroupés géographiquement afin de pouvoir :
L'exemple de Tela Botanica
(1) Etape 1 : description du contexte
(2) Etape 2 : le projet
(3) Etape 3 : l'étude
(4) Etape 4 : le produit
(1) Etape 1 : description du contexte
La problématique
décrire la problématique à laquelle vous êtes confronté, ce que vous voulez résoudre comme difficulté ou ce que vous voulez voir évoluerParmi les atteintes à l'environnement, la perte de la biodiversité constitue un phénomène irréversible qui touche l'ensemble de la planète terre. La prise de conscience de cette catastrophe est au cœur des congrès de Rio à Kyoto et dernièrement à Paris. Au delà des discours, il convient d'agir concrètement en mobilisant l'ensemble de la société civile.
Pendant le même temps, on constate, tout particulièrement en France, la quasi disparition de l'enseignement et de la recherche relative aux sciences de la nature (botanique, zoologie, entomologie...)
Les professionnels de ces disciplines (enseignants, chercheurs) partent à la retraite sans que soit assurée la continuité du transfert de leurs compétences.
De nombreux jeunes, motivés par les thématiques environnementales, ne trouvent pas de cursus adaptés à leurs aspirations ni de débouchés pour exercer leurs talents.
Les pouvoirs publics, depuis des années ne montrent pas d'intérêt réel pour la protection et la connaissance de la flore et des milieux naturels (retards du programme Natura 2000, nombreuses associations de protections ou d'éducation à l'environnement en difficultés...)
Les organismes publics chargés de la connaissance et de la protection de la nature (MNHN, Conservatoires Botaniques...) manquent de moyens et ne savent pas exploiter les ressources des réseaux naturalistes.
Le développement récent des TIC n'a pas eu d'impact directe sur ces phénomènes, et le Web francophone est très pauvre en contributions naturalistes. Les sites accessibles traduisent bien souvent la seule indigence des moyens techniques, humains et financiers accordés au sciences de l'environnement.
Dans ce contexte difficile, il s'agirait de créer une dynamique nouvelle, fortement ancrée dans la société civile, visant à rehausser le niveau de prise en compte de la botanique et utilisant massivement les nouveaux moyens des TIC
Le système englobant
décrire le système dans lequel on se situe, ses délimitations (territoriales, thématiques...), ses acteurs, son histoire, son évolution,...Aire géographique : l'ensemble du monde francophone
Délimitation thématique : la botanique (floristique, systématique, écologie, protection, connaissance, éducation...), restreinte à la flore sauvage
Acteurs
- botanistes amateurs (environ 5 000) et associations naturalistes (une centaine),
- les étudiants de tous niveaux intéressés par les sciences de la nature,
- botanistes professionnels et leurs structures d'accueil dans les domaines de la recherche, de l'enseignement, de la protection et de la connaissance de la flore
- les collectivités territoriales et les organismes publics ayant une mission en rapport avec l'environnement,
Relations
Il y a très peu de relations entre les étudiants, les professionnels et les amateurs concernés par le champ de la botanique. Le lien principal est constitué par les associations de dimension régionale. Pas de société botanique de dimension nationale véritablement importante (moins de 1000 adhérents pour la plus grosse)
(2) Etape 2 : le projet
Finalité
on présente ici la finalité générale du système que l'on va étudier, créer, transformer... en réponse à la problématique posée dans le contexte.Participer aux mouvements en faveur de la connaissance et et de la protection de la biodiversité en impulsant une nouvelle dynamique centrée sur le développement de la botanique sous toutes ses formes dans le contexte du monde francophone.
Mission
la mission décrit le rôle que l'on veut jouer dans le cadre de cette finalitéCréer un réseau de communication et d'échanges basé sur l'usage des TIC entre tous les botanistes francophones, permettant de regrouper les initiatives individuelles et collectives en faveur du développement de la botanique.
Objectifs
ils déclinent concrètement comment la mission sera réalisée- créer un portail de la botanique occupant la première place sur la toile francophone
- se doter d'outils de communications et d'échanges permettant de toucher le maximum de personnes concernés par la botanique, quelque soit leur statut social ou leur situation professionnelle
- encourager le montage de projets collectifs de dimension nationale et internationale reconnus pour leur valeur scientifique et leur utilité sociale
- exercer des pressions sur les pouvoirs publics et tous les acteurs de la société civile en faveur de la reconnaissance de la botanique et des sciences naturelles
Enjeux
se définissent comme les gains attendus en cas de réussite du projet, ou les pertes encourues en cas d'échecEn cas de réussite, on peut raisonnablement penser que l'impact du projet sur la protection de la biodiversité sera effectif au travers des projets qui seront réalisés
Pas de risques en cas d'échec, sinon le maintien de la situation actuelle
(3) Etape 3 : l'étude
les acteurs
Ceux qui vont conduire l'étude. Préciser leur situation par rapport au projet : (commanditaires, réalisateurs, observateurs...)Un groupe de travail constitué de représentants de trois associations botaniques, animé par une personnes ayant une expérience en matière de TIC. Ce groupe est auto-finalisé, dans la mesure ou il décide du projet et le conduit lui-même
les moyens
dont on dispose pour conduire l'étude (argent, lieu...)Pas de financement initial, mais du temps bénévole. Il est envisagé d'embaucher rapidement un informaticien pour ouvrir le site Internet du portail. Le projet sera centré sur Montpellier, en relation avec l'Institut de Botanique de l'Université Montpellier II.
les délais
que l'on se fixe pour mettre en place le dispositifUn an pour préparer le projet : rédaction d'une charte, rédaction de statuts associatifs
Un an pour lancer le portail informatique
le glossaire
il est utile d'ouvrir un glossaire des termes spécifiques qui seront utilisés dans le cadre de l'étude et de la description du systèmela documentation
donner les références de la documentation (ouvrages, sites Web, autres projets) qui servent d'inspiration ou qui sont applicables dans le cadre de l'étude- expérience inspiratrice : le réseau d'éducation à l'environnement École et Nature : http://www.ecole-et-nature.org
- les travaux de Jean-Michel CORNU sur le travail collaboratif : http://www.cornu.eu.org/texts/cooperation
- la cathédrale et le bazar (expérience Linux) : http://www.linux-france.org/article/these/cathedrale-bazar
- facteurs de succès des communautés de pratiques en entreprise http://sig.levillage.org/index.php?p=589
(4) Etape 4 : le produit
Description
dire ce que l'on veut concevoir, réaliser ou transformer dans le cadre du projetPour mettre en place le réseau et mobiliser les moyens, il est nécessaire de créer une association loi 1901 qui en assurera la gestion. Elle sera régie par des statuts, alors que l'ensemble du réseau sera organisé autour d'une charte.
Justifications
donner les éléments qui peuvent justifier le choix qui est fait. Dans une démarche de création on est amené à faire des choix a priori (induction) qu'il convient de justifier.- création d'une association : elle est nécessaire pour être doté d'une personnalité morale capable de mobiliser des moyens financiers et de représenter le projet vis à vis des autorités publiques
- l'association sera semi-fermée : les membres de l'association, seront peu nombreux et si possible regroupés géographiquement afin de pouvoir :
- se réunir facilement et à peu de frais
- prendre des décisions rapides, modalité nécessaire pour adapter rapidement le système aux réactions de l'environnement